SAINTELYON 2010: le grand trail blanc
Bon je ne suis pas en avance pour écrire mon CR, mais j'avais un peu besoin de faire une break CAP et surtout j'avais un taf de dingue donc pas trop le temps.
Entre 2 coupes de champagne et le foie gras je trouve un peu de temps pour vous narrer la fantastique épopée entre SAINT ETIENNE et LYON....
Il était une fois un temps particulièrement capricieux en cette fin de novembre. La neige tombait à foison et la France était paralysée. Le blanc manteau n'épargnait personne et sur les Monts du Lyonnais une épaisse couche de neige recouvrait les sentiers.
Bien au chaud dans ma petite cabane, j'observais, un peu circonspect, les flocons tombés. Que faire? Voilà pour ainsi dire 3 semaines que je ne mets plus trop le nez dehors. Pas encore assez de neige pour sortir les planches mais bien trop pour risquer de mettre un peton dehors!
Le voyage jusqu'à la capitale des Gaules me semble un brin risqué et je retrouve sur la toile Olivier le Chambérien dit La Foulée Efficace.
Ce dernier termine de me convaincre et c'est au bord de la Grand Route que nous nous donnons rendez vous pour aller à Lyon.
La carriole fonctionne à merveille et tout en suivant la bonne étoile nous arrivons à Gerland qui sera la fin de notre périple nocturne. Ici nos chemins se séparent, Olivier partant pour Sainte Catherine et moi pour Saint Etienne.
L'année dernière je m'était dit: Fiston quand tu reviendra ici c'est pour passer sous les 6 heures... aujourd'hui j'ai surtout envie de finir!
Arrivé dans le hall des expositions je vois une queue de tous les diables. mais qu'est-ce? C'est ici qu'il faut venir retirer son dossard.... Je pense à tord pouvoir venir un peu plus tard quand le peuple aura dégagé la place et je vais me trouver une petite place pour faire un sieston. Le réveil est douloureux quand je vois une queue encore plus grande! Pas le choix mon Gégé, c'est la première épreuve!
Bref, arrive la question que tout le monde se pose: Comment diable devons nous nous couvrir? Au début j'opte pour le style inuit tendance esquimaud mais quelques foulées me font rapidement revenir à la réalité. Pour moi ça sera: short et débardeur! Non je déconne, sauf pour le short.
La preuve!!!!!
Entre 2 coupes de champagne et le foie gras je trouve un peu de temps pour vous narrer la fantastique épopée entre SAINT ETIENNE et LYON....
Il était une fois un temps particulièrement capricieux en cette fin de novembre. La neige tombait à foison et la France était paralysée. Le blanc manteau n'épargnait personne et sur les Monts du Lyonnais une épaisse couche de neige recouvrait les sentiers.
Bien au chaud dans ma petite cabane, j'observais, un peu circonspect, les flocons tombés. Que faire? Voilà pour ainsi dire 3 semaines que je ne mets plus trop le nez dehors. Pas encore assez de neige pour sortir les planches mais bien trop pour risquer de mettre un peton dehors!
Le voyage jusqu'à la capitale des Gaules me semble un brin risqué et je retrouve sur la toile Olivier le Chambérien dit La Foulée Efficace.
Ce dernier termine de me convaincre et c'est au bord de la Grand Route que nous nous donnons rendez vous pour aller à Lyon.
La carriole fonctionne à merveille et tout en suivant la bonne étoile nous arrivons à Gerland qui sera la fin de notre périple nocturne. Ici nos chemins se séparent, Olivier partant pour Sainte Catherine et moi pour Saint Etienne.
L'année dernière je m'était dit: Fiston quand tu reviendra ici c'est pour passer sous les 6 heures... aujourd'hui j'ai surtout envie de finir!
Arrivé dans le hall des expositions je vois une queue de tous les diables. mais qu'est-ce? C'est ici qu'il faut venir retirer son dossard.... Je pense à tord pouvoir venir un peu plus tard quand le peuple aura dégagé la place et je vais me trouver une petite place pour faire un sieston. Le réveil est douloureux quand je vois une queue encore plus grande! Pas le choix mon Gégé, c'est la première épreuve!
Bref, arrive la question que tout le monde se pose: Comment diable devons nous nous couvrir? Au début j'opte pour le style inuit tendance esquimaud mais quelques foulées me font rapidement revenir à la réalité. Pour moi ça sera: short et débardeur! Non je déconne, sauf pour le short.
La preuve!!!!!
Tout le monde me regarde comme un pauvre petit malheureux. Comme tu vas avoir froid! S'ils savaient que au collège on s'amusait à passer une année entière en short (et je peux vous garantir que à Chamonix quand il pèle c'est quelque chose!!!)
La position au départ est toujours assez compliquée. Je semble pas trop mal placé, mais comme l'année dernière je sais que c'est faux.
Bref, nous sommes comme des moutons et je trouve qu'il fait plutot bon au milieu de tous.
Petit rituel et c'est parti mon kiki! Comme je le pensait je suis à Tatouine les bains , je dirais aux alentours de la 200ème place.
Le premier virage sur la droite est dérapé mais contrôle: ça promet pour la suite!
Je commence à remonter petit à petit. Je n'ai pas froid et ma tenue me convient à souhait! En passant devant un thermomètre celui-ci indique -8°C: pas un temps à courir ça! On est con ou quoi?
La première montée arrive rapidement ainsi que les premiers sentiers. 1er constat: on va bien se marrer se soir! Pour faire simple il y a 2 ornières faites par des quads et tracteurs, au milieu c'est poudreux.
Les appuis sont fuyants...
Le pire est quand on arrive sur le goudrons car une fine couche de glace recouvre le bitume et avec les semelles pleines de neige c'est Hollidays on Ice!
On arrive assez vite au premier ravito, je suis en retard sur mes temps de l'année passée mais je ne me fais aucune illusion, le but est bien d'arriver au bout et pas de performer.
A la sortie du ravito, un panneau douloureux: ARRIVÉE 50KM! j'ai déjà les adducteurs qui couinent.
C'est dans ce secteur que je fais une connaissance dont je me serais bien passé. Des muscles que je ne connaissais pas viennent me dire un petit bonjour. Salut les mecs, ça roule? Ah! vous êtes venus pour m'en faire chier? C'est pas cool tout ça! De chaque coté des cuisses ça me chauffe bien! (et dire que certains m'avaient dit que j'allais avoir froid!)
Avec mes nouveaux copains on avance quand même pas mal. Une petite gauffre sans soucis et j'arrive au ravito où Alain avait eut un coup de moins bien l'année passée. Les descentes sont assez ludiques pour l'instant car les chemins sont assez propres. Faut quand même faire gaffe!
La position au départ est toujours assez compliquée. Je semble pas trop mal placé, mais comme l'année dernière je sais que c'est faux.
Bref, nous sommes comme des moutons et je trouve qu'il fait plutot bon au milieu de tous.
Petit rituel et c'est parti mon kiki! Comme je le pensait je suis à Tatouine les bains , je dirais aux alentours de la 200ème place.
Le premier virage sur la droite est dérapé mais contrôle: ça promet pour la suite!
Je commence à remonter petit à petit. Je n'ai pas froid et ma tenue me convient à souhait! En passant devant un thermomètre celui-ci indique -8°C: pas un temps à courir ça! On est con ou quoi?
La première montée arrive rapidement ainsi que les premiers sentiers. 1er constat: on va bien se marrer se soir! Pour faire simple il y a 2 ornières faites par des quads et tracteurs, au milieu c'est poudreux.
Les appuis sont fuyants...
Le pire est quand on arrive sur le goudrons car une fine couche de glace recouvre le bitume et avec les semelles pleines de neige c'est Hollidays on Ice!
On arrive assez vite au premier ravito, je suis en retard sur mes temps de l'année passée mais je ne me fais aucune illusion, le but est bien d'arriver au bout et pas de performer.
A la sortie du ravito, un panneau douloureux: ARRIVÉE 50KM! j'ai déjà les adducteurs qui couinent.
C'est dans ce secteur que je fais une connaissance dont je me serais bien passé. Des muscles que je ne connaissais pas viennent me dire un petit bonjour. Salut les mecs, ça roule? Ah! vous êtes venus pour m'en faire chier? C'est pas cool tout ça! De chaque coté des cuisses ça me chauffe bien! (et dire que certains m'avaient dit que j'allais avoir froid!)
Avec mes nouveaux copains on avance quand même pas mal. Une petite gauffre sans soucis et j'arrive au ravito où Alain avait eut un coup de moins bien l'année passée. Les descentes sont assez ludiques pour l'instant car les chemins sont assez propres. Faut quand même faire gaffe!
Je fais quand même des rencontres un peu plus sympa. Entre autre je rencontre un gars d'Annecy super sympa mais qui me pose au bout d'une dizaine de kilomètres.
Certaines remontées se passent ainsi: 1 pas en avant, 2 pas en arrière. C'est drole mais à la longue ça use!
Puis arrive le Grand Malheur... bon j'en fais un peu trop mais sur la moment je vous assure que j'ai hésité à abandonner.
Je vous explique: me voilà seul depuis un petit bout de temps, je suis dans les 40, les cuisses un peu en vrac mais ça trottine encore pas mal. J'arrive à une bifurcation où il n'y a pas de rubalises. Jusqu'à présent je n'ai eut encore aucun soucis mais là je suis pommé. Je remonte jusqu'à la balise d'avant refait la descente et j'arrive au même point, tout seul dans mon slip (et oui il fait froid!)
Au loin je vois des frontales qui arrivent. Autant attendre. Et non ce sont des marcheurs que j'ai doublé il n'y a pas longtemps. Eux aussi sont un peu désabusés! puis enfin arrivent des coureurs qui me lancent: faut prendre en bas.
J'encape derrière eux et, oh malheur, nous voici sur une grosse nationale.
Un gars me dit que selon lui faut mieux prendre sur la gauche.
Et là, c'est le kilomètre pas drole le long de la grosse route où tu pries qu'il n'y ai pas un crétin qui te fauche. Après quelques minutes nous retrouvons le ravito de Beaunant.
Ouf, le tracé est retrouvé mais dans l'affaire j'ai bien du perdre une quinzaine de minutes.
Un petit ravito et c'est parti pour la fameuse grimpée. Pour la peine je suis bien défoncé et je monte un peu pas trop vite.
Mais ça monte quand même.
Puis la bascule et la fin interminable où je me fais reprendre sur les bords de la Saône puis du Rhône. Je peste contre le contour de l'ile et contre la glace sur la fin du parcours qui m'empêche de lâcher les watts.
Je franchie la ligne d'arrivée en 6h31 en 57ème place au scratch ce qui est bien mais pas top comme dirait l'autre!
Je suis bien vidé mais j'ai surtout très mal aux cuissots. Je file directement dormir après un coup de fil à ma chérie pour lui dire que je suis bien arrivé.
Le retour avec Olivier sera dur malgré les nombreux cafés et le red bull...
Lui aura dut abandonnée sur la Saintexpress à caus de la mode Esquimaud... Il me comprendra!
Voilà, maintenant place au ski, il faut vite tourner la page 2010 qui ne sera pas une super saison de CAP mais bon y'a pire!
L'année prochaine je pense remettre le couvert
Certaines remontées se passent ainsi: 1 pas en avant, 2 pas en arrière. C'est drole mais à la longue ça use!
Puis arrive le Grand Malheur... bon j'en fais un peu trop mais sur la moment je vous assure que j'ai hésité à abandonner.
Je vous explique: me voilà seul depuis un petit bout de temps, je suis dans les 40, les cuisses un peu en vrac mais ça trottine encore pas mal. J'arrive à une bifurcation où il n'y a pas de rubalises. Jusqu'à présent je n'ai eut encore aucun soucis mais là je suis pommé. Je remonte jusqu'à la balise d'avant refait la descente et j'arrive au même point, tout seul dans mon slip (et oui il fait froid!)
Au loin je vois des frontales qui arrivent. Autant attendre. Et non ce sont des marcheurs que j'ai doublé il n'y a pas longtemps. Eux aussi sont un peu désabusés! puis enfin arrivent des coureurs qui me lancent: faut prendre en bas.
J'encape derrière eux et, oh malheur, nous voici sur une grosse nationale.
Un gars me dit que selon lui faut mieux prendre sur la gauche.
Et là, c'est le kilomètre pas drole le long de la grosse route où tu pries qu'il n'y ai pas un crétin qui te fauche. Après quelques minutes nous retrouvons le ravito de Beaunant.
Ouf, le tracé est retrouvé mais dans l'affaire j'ai bien du perdre une quinzaine de minutes.
Un petit ravito et c'est parti pour la fameuse grimpée. Pour la peine je suis bien défoncé et je monte un peu pas trop vite.
Mais ça monte quand même.
Puis la bascule et la fin interminable où je me fais reprendre sur les bords de la Saône puis du Rhône. Je peste contre le contour de l'ile et contre la glace sur la fin du parcours qui m'empêche de lâcher les watts.
Je franchie la ligne d'arrivée en 6h31 en 57ème place au scratch ce qui est bien mais pas top comme dirait l'autre!
Je suis bien vidé mais j'ai surtout très mal aux cuissots. Je file directement dormir après un coup de fil à ma chérie pour lui dire que je suis bien arrivé.
Le retour avec Olivier sera dur malgré les nombreux cafés et le red bull...
Lui aura dut abandonnée sur la Saintexpress à caus de la mode Esquimaud... Il me comprendra!
Voilà, maintenant place au ski, il faut vite tourner la page 2010 qui ne sera pas une super saison de CAP mais bon y'a pire!
L'année prochaine je pense remettre le couvert
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